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Browsing Country Reports by Subject "Réduction de la pauvreté"
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- ItemRAPPORT D'ACTIVITES 2022: NIGER(IFDC, 2022) IFDCLe Niger est un pays enclavé et sous-développé, avec 81 % de sa population résidant en zones rurales. Bien que l'agriculture occupe environ 13 % de la superficie totale du pays, elle ne contribue qu'à hauteur de 40 % du PIB. Le secteur agricole peine à répondre aux besoins alimentaires d'une population de près de 20 millions d'habitants. Avec un taux de croissance annuel de 3,9 %, la population du Niger devrait atteindre 66 millions d'ici 2050. En tant que pays sahélien régulièrement touché par la sécheresse, la plupart de ses sols sont infertiles, ce qui entraîne des pertes annuelles de 377 000 tonnes de nutriments provenant des terres cultivées. La faible contribution du secteur des engrais aux objectifs agricoles définis par le chef de l'État et le gouvernement dans le cadre de l'Initiative 3N constitue un défi majeur pour le développement agricole du Niger. La consommation insuffisante d'engrais au Niger entrave la réalisation de ces objectifs. Il est largement reconnu que l'utilisation accrue et rationnelle d'intrants modernes de qualité, notamment les engrais, est essentielle pour renforcer la capacité agricole et nourrir une population en croissance constante. Le volume officiel des importations d'engrais du Niger est l'un des plus faibles de la sous-région, avec 94 000 tonnes par an, comparé à 250 000 tonnes au Ghana et au Burkina Faso, et environ 800 000 tonnes au Nigeria. Ce rapport offre un aperçu des interventions de l'IFDC au Niger au cours des années 2021-2022, y compris les investissements associés, l'alignement sur la politique agricole du gouvernement et les principales réalisations. L'IFDC est impliqué au Niger depuis les années 1980, collaborant initialement avec l'Institut international de recherche sur les cultures des zones semi-arides (ICRISAT) dans la recherche agricole. Au fil du temps, l'IFDC a élargi ses activités et a officiellement établi un bureau satellite en 2009. En 2017, l'IFDC a obtenu une reconnaissance officielle en tant qu'organisation non gouvernementale au Niger. Le rapport met en évidence les cinq années d'expérience de l'IFDC dans l'autonomisation et la professionnalisation des petits agriculteurs engagés dans l'entrepreneuriat agricole et le commerce agricole local et régional. Le rapport aborde les récentes interventions de l'IFDC, en mettant l'accent sur le soutien au secteur des engrais, la cartographie et la gestion de la fertilité des sols, l'utilisation de phosphates naturels, le développement de l'agro-industrie, l'amélioration des chaînes de valeur agricoles, le placement profond de l'urée et l'application des technologies numériques et des solutions de TIC pour améliorer l'accès des agriculteurs à l'information sur le marché, aux prévisions météorologiques, aux prédictions de ravageurs et aux conseils en matière de gestion des cultures et des affaires. Le rapport présente également les objectifs des projets et programmes mis en œuvre par l'IFDC en 2022. Il s'agit notamment du projet PARSEN, visant à soutenir la mise en œuvre réussie des réformes du secteur des engrais au Niger ; du projet ISSD-Sahel, axé sur le développement d'un secteur semencier commercialement viable ; du programme 2SCALE, qui incube et accélère des modèles d'agro-industrie pour des regroupements durables ; du projet RRVCDP-Niger, visant à améliorer la production de riz et le développement de la chaîne de valeur ; et du projet de recherche sur le phosphate naturel de Tahoua et l'omission de nutriments, qui évalue l'efficacité agronomique du phosphate naturel au Niger et réalise une cartographie de la fertilité à Dosso. À travers ses projets et programmes, l'IFDC s'aligne sur la politique agricole du Niger, en particulier l'Initiative 3N, et sur divers objectifs nationaux. En favorisant le développement du système de marché, les modèles de financement inclusifs et la création de grappes d'entreprises agricoles, l'IFDC contribue de manière significative aux objectifs clés. Compte tenu de l'accent mis par la politique sur les cultures céréalières, les cultures choisies comprennent des cultures irriguées telles que le riz, le maïs, les oignons, le chou, les tomates, les pommes de terre et le niébé, ainsi que des cultures pluviales telles que le millet, le sorgho, le niébé, le riz, les pommes de terre et les oignons.
- ItemRAPPORT D'ACTIVITIES IFDC BENIN 2020(2020) IFDCDepuis sa création en 2003 au Bénin, le Centre international de développement des engrais (IFDC) a contribué au développement rural à travers divers projets de développement. Ces projets comprennent le Marché régional des intrants agricoles (MIR), le Programme ouest-africain d'amélioration du coton (WACIP), le Partenariat 4 pays pour le coton (C4CP), le projet Des milliers aux millions (1000+), le programme Vers des grappes durables dans l'agro-industrie par l'apprentissage de l'entrepreneuriat (2SCALE), le programme Approche communale du marché agricole (ACMA) et d'autres projets liés à la gestion intégrée de la fertilité des sols. Récemment, l'IFDC a dirigé la mise en œuvre du programme ACMA Phase 2 (ACMA2), du volet fertilité des sols du projet Technologies pour la transformation agricole en Afrique (TAAT) et du programme d'amélioration de la productivité pour les petits exploitants agricoles en Afrique subsaharienne (PAPAPE). Ce rapport donne un aperçu des interventions de l'IFDC au Bénin en 2020, des investissements associés, de l'alignement avec le Plan d'action du gouvernement (PAG) et des réalisations majeures. Les interventions actuelles de l'IFDC au Bénin visent à développer des technologies durables de gestion de la fertilité des sols et à augmenter la productivité agricole, améliorant ainsi le revenu et le bien-être des producteurs et des entrepreneurs tout en préservant l'environnement et les ressources naturelles. L'IFDC a obtenu un financement de 17,5 millions d'euros de l'Ambassade du Royaume des Pays-Bas au Bénin pour une durée de quatre ans (2017-2021) et a développé le programme ACMA2. Le programme ACMA2 vise à améliorer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations rurales au Bénin en renforçant le revenu des acteurs économiques à la base. Le programme cible les producteurs, les transformateurs, les commerçants, avec un accent particulier sur les jeunes (de 18 à 35 ans) et les femmes dans 28 communes réparties sur quatre départements : Ouémé, Plateau, Zou et Collines. Les produits agricoles ciblés comprennent l'huile de palme/graines de palme, le maïs, le soja, l'arachide et ses dérivés (huile et klui-klui), le piment, le manioc et ses dérivés (gari, tapioca, lafun, cossettes), et le poisson (frais et fumé). De plus, le projet Technologies pour la transformation agricole en Afrique (TAAT), mis en œuvre dans 27 pays africains avec un financement de la Banque africaine de développement, vise à augmenter la production agricole grâce au déploiement de technologies éprouvées dans des chaînes de valeur ciblées telles que le riz, le maïs, la patate douce, le niébé, le manioc, le blé, le mil, le sorgho, la production de bétail et l'aquaculture. L'IFDC coordonne le volet Fertilité des sols, une composante transversale du TAAT qui soutient la gestion de la fertilité des sols dans six pays cibles, dont le Bénin. L'IFDC apporte également une assistance technique à l'Institut national de recherche agricole du Bénin (INRAB) pour la mise en œuvre du PAPAPE. Les projets et programmes mis en œuvre par l'IFDC au Bénin abordent diverses problématiques, notamment la gestion de la fertilité des sols, l'amélioration de la productivité agricole, l'accès aux marchés grâce à la promotion des chaînes de valeur agricoles et des produits agricoles compétitifs, l'accès au financement pour les acteurs des chaînes de valeur agricoles, la gestion de l'environnement, les risques liés au changement climatique et l'inclusion de groupes vulnérables tels que les femmes et les jeunes. Ces actions s'alignent sur les orientations stratégiques et les effets et impacts attendus du Plan stratégique de développement du secteur agricole (PSDSA) du gouvernement du Bénin d'ici 2025. En 2020, l'IFDC a mis en œuvre avec succès des activités dans divers domaines d'intervention. L'accent a été mis sur l'intensification et l'amélioration de la productivité agricole, où les coopératives de producteurs utilisant des infrastructures de marché et du matériel ont facilité l'accès au crédit et aux intrants pour 4 251 personnes, dont 1 142 femmes et 2 014 jeunes.
- ItemRAPPORT D’ACTIVITES 2022: COTE D’IVOIRE(2022) IFDCLa Côte d'Ivoire, située en Afrique de l'Ouest, possède un vaste potentiel agricole grâce à ses conditions géographiques et climatiques favorables. L'agriculture, la foresterie, la pêche et la chasse sont les principaux moteurs de l'économie ivoirienne, employant 70 % de la population active et contribuant à hauteur de 26 % du PIB et de 60 % des recettes d'exportation. Le secteur agricole du pays englobe les cultures commerciales, les céréales et cultures vivrières, les cultures fruitières et les légumes. Cependant, la dégradation des sols causée par la surexploitation et les techniques agricoles inappropriées constitue un défi majeur pour une agriculture durable. Ce rapport met en évidence l'importance de la gestion et de la restauration des sols en Côte d'Ivoire. Il présente une classification des sols basée sur les conditions climatiques, géomorphologiques et hydro-morphologiques, incluant les sols ferritiques désaturés, les sols ferrugineux tropicaux, les sols sur roches basiques avec croûtes d'altération et les sols hydromorphes. De plus, il met l'accent sur la diminution alarmante de la couverture forestière passant de 16 millions d'hectares à 2,97 millions d'hectares, avec 517 000 hectares de forêt primaire restants. Pour faire face à ce problème, l'initiative "Abidjan" a été lancée lors de la COP 15 en 2021, en mettant l'accent sur la gestion durable des terres et la restauration des écosystèmes forestiers. L'IFDC s'engage à soutenir la santé des sols et la productivité agricole afin d'atteindre l'autosuffisance alimentaire nationale en Côte d'Ivoire. Ce rapport décrit les interventions précédentes de l'IFDC dans le pays, notamment des projets liés à la production de riz, à l'analyse du marché des engrais pour le cacao et à des études diagnostiques sur les entreprises de services agricoles. De plus, il met en évidence les initiatives en cours telles qu'AfricaFertilizer, qui vise à fournir des informations fiables sur le marché des engrais, et le projet "Feed the Future Enhancing Growth through Regional Agricultural Input Systems" (EnGRAIS), axé sur l'amélioration de l'accès des agriculteurs à des intrants agricoles de qualité. Le rapport explique également le programme "2SCALE", qui promeut des pôles agricoles durables grâce à l'entrepreneuriat et à des partenariats commerciaux inclusifs. "2SCALE" soutient les champions de l'entreprise agricole, y compris les organisations d'agriculteurs et les PME locales, dans la production, la transformation et la fourniture de produits agroalimentaires de haute qualité. En renforçant les systèmes de marché locaux et en augmentant l'accès à une alimentation nutritive, "2SCALE" vise à améliorer les conditions de vie des consommateurs de la base de la pyramide.
- ItemRapport D’activities au Benin 2021(2021) IFDCCet résumé donne un aperçu de plusieurs programmes de développement agricole mis en œuvre au Bénin en 2021. Les projets comprennent l'Approche Communale pour le Marché Agricole – phase 2 (ACMA2), Technologies pour la Transformation Agricole en Afrique (TAAT), le Programme d'Amélioration de la Productivité Agricole des Petits Exploitants (SAPEP), et l'Amélioration de la Croissance grâce aux Systèmes Régionaux d'Intrants Agricoles (EnGRAIS). Les groupes cibles du programme ACMA2 sont les producteurs, les transformateurs et les commerçants, avec un accent particulier sur les jeunes (18 à 35 ans) et les femmes dans 28 communes réparties dans quatre départements du Bénin : Ouémé, Plateau, Zou et Collines. Les produits agricoles ciblés incluent l'huile de palme/les noix de palmistes, le maïs, le soja, les arachides et leurs dérivés (huile et "klui-klui"), les piments, le manioc et ses dérivés (gari, tapioca, "lafou" et cossettes), ainsi que le poisson frais et fumé. Le programme "Technologies pour la Transformation Agricole en Afrique" (TAAT), mis en œuvre dans 27 pays africains avec le financement de la Banque Africaine de Développement, vise à augmenter la production agricole grâce au déploiement de technologies éprouvées pour les chaînes de valeur cibles telles que le riz, le maïs, la patate douce, le niébé, le manioc, le blé, le mil, le sorgho, la production animale et l'aquaculture. L'IFDC coordonne le "Compact Fertilité des Sols", une composante transversale de TAAT qui soutient la gestion de la fertilité des sols dans les chaînes de valeur de production végétale dans six pays cibles : Bénin, Burkina Faso, Ghana, Mali, Nigeria et Tanzanie. Au Bénin, les interventions spécifiques du TAAT visent à améliorer la fertilité des sols grâce à la cartographie de la fertilité des sols et au déploiement de technologies éprouvées de production agricole. L'IFDC apporte également une assistance technique à l'Institut National de Recherche Agricole du Bénin (INRAB) pour la mise en œuvre du PAPAPE (SAPEP). Le SAPEP vise à aider les petits agriculteurs d'Afrique de l'Ouest à surmonter les contraintes de productivité agricole liées aux sols, aux semences, au manque de formation et à l'accès au marché. Le programme vise à accroître l'utilisation des technologies de Gestion Intégrée de la Fertilité des Sols (GIFS) par les petits agriculteurs et à améliorer leur accès à des semences améliorées, à des services financiers et aux marchés de production tout au long de la chaîne de valeur agricole. Le Bénin fait également partie du projet "Feed the Future Enhancing Growth through Regional Agricultural Input Systems" (EnGRAIS) en Afrique de l'Ouest. Financé par l'Agence américaine pour le développement international (USAID), le programme EnGRAIS (2018-2023) vise à augmenter la disponibilité, l'accessibilité et l'utilisation d'engrais appropriés pour les petits agriculteurs en Afrique de l'Ouest. Il promeut un marché régional compétitif, inclusif et dirigé par le secteur privé pour les engrais. Les activités menées par l'IFDC au Bénin sont en accord avec les orientations stratégiques et les effets et impacts attendus du Plan Stratégique de Développement du Secteur Agricole (PSDSA) du gouvernement béninois d'ici 2025. Les programmes ACMA2, TAAT et SAPEP sont alignés sur les programmes prioritaires développés dans le cadre du PSDSA et intègrent les chaînes de valeur ciblées par le PSDSA (maïs, manioc, poisson et produits horticoles). En 2021, le programme a été confronté à des défis dus à la crise mondiale de la COVID-19 et à la fermeture des frontières terrestres entre le Bénin et le Nigeria. Des mesures d'atténuation ont été mises en place pour minimiser les risques systémiques et les risques susceptibles d'avoir un impact négatif sur la mise en œuvre du programme. Les principales activités en 2021 ont porté sur l'amélioration de la productivité agricole, l'accès aux financements agricoles et l'utilisation des technologies de l'information et de la communication pour l'agriculture (ICT4Ag) afin de fournir des informations météorologiques au niveau des exploitations agricoles. Le programme a facilité l'accès au crédit et aux intrants de qualité, mis en œuvre des kits ASIA pour les femmes et les jeunes, et développé différentes plateformes et solutions ICT. Malgré les défis, le programme a obtenu des résultats significatifs, avec des milliers d'agriculteurs adoptant de bonnes pratiques agricoles, accédant au crédit et aux intrants de qualité, et bénéficiant de solutions ICT. Le programme a également contribué à l'autonomisation des femmes et des jeunes, avec une part accrue du crédit allant à ces groupes. Les efforts du programme ACMA2 sont en accord avec les politiques agricoles nationales et le Plan d'Action Agricole du gouvernement béninois, axés sur l'amélioration de la productivité, l'accès au marché et la résilience aux changements climatiques.